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Sans doute faudrait- il un site entier consacré aux grands Maîtres de la Tradition et aux grands noms de l'Astrologie. Citons parmi eux, Abraham Ibn Ezra, Omar Khayyam poète mystique, mathématicien et astrologue persan du XIIème siècle, Manilius, Junctin de Florence, Alan Leo, Shéparial, John Gadbury, Cyril Fagan , C.E.O. Carter et bien évidemment Ptolémée . Quand bien même nous en citerions d'autres que nous en oublierions certains. Qu'ils me pardonnent... Plotin Bien que le
philosophe Plotin n'était pas astrologue, on ne peut cependant
l'ignorer en raison de sa pensée et de l'importance de ses écrits. Quelques citations aideront à
mieux cerner sa pensée : Son oeuvre nous a été transmise par son disciple, Porhyre, sous le titre "Les Ennéades" . L'astrologie selon les conceptions de Plotin est sans conteste le type même de l'astrologie spirituelle sous sa forme la plus élevée. |
Le courrier de l'Unesco d' Avril 1973 indique que Copernic est né le 19 février 1473, à 16 H 48 à Torun (allemand Thorn) sur la Vistule, ville dépendant tantôt de la Pologne, tantôt de la Prusse. La même date se trouve confirmée par des amis de Copernic, par Maestlin, qui enseigna l'astrologie à Kepler, par l'Italien Riccoli et par le philosophe français Gassendi. Polonais ou allemand? Il est revendiqué par les deux peuples. Il pratiqua la médecine bien qu'on ne trouve pas trace d'un diplôme de médecin et, vers la soixantaine, il fut même considéré comme un second Esculape. Economiste, il s'occupa des problémes monétaires de Prusse et énonça une des premières théories de la monnaie. Ses biographes ont remarqué qu'il a cherché la solution des problèmes astronomiques qui le hantaient , à la fois par le raisonnement scientifique et par des considérations spéculatives touchant au mysticisme. |
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Ses biographes ont remarqué qu'il a cherché la solution des problèmes astronomiques qui le hantaient , à la fois par le raisonnement scientifique et par des considérations spéculatives touchant au mysticisme. Comme le dit Alexandre Koyré dans ses "Etudes d'Histoire de la Pensée Scientifique" "Copernic est arrivé à sa conception pour des raisons d'ésthétique ou de métaphysique, pour des considérations d'harmonie". Le Soleil étant la source de la lumière, étant ce qu'il y a de plus beau et de meilleur au monde, il lui semblait conforme à la raison qui gouverne le monde et qui le crée , que ce luminaire soit placé au centre de l'univers qu'il est chargé d'éclairer". Il n'est pas inutile de rappeler
que Copernic appartenait à la grande lignée des astronomes
"Poissons" parmi lesquels on peut citer, après lui,
Galilée, Arago, Flammarion, Le Verrier, Einstein, etc...Le désir
d'infini, l'aspiration vers l'illimité , qui sont à la
base de la psyché "Poissons", a ici donné une
motivation irrésistible à ces explorateurs du ciel. La revue allemande Kosmobiologie, dans son numéro 1 de 1973, apporte une précision interessante. Il s'agit d'une inscription figurant sur le monument élevé en 1581 dans la cathédrale de Frauenburg par l'évêque Martin Kromer à la mémore de Copernic. Le texte latin a été traduit comme suit : " Ici repose le Révérend Nicolas Copernic, de Torun, docteur ès Arts et Médecine, chanoine de Warmie, astrologue éminent et restaurateur de cette disipline". |
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Paracelse De son vrai nom Phillipus Aureolus Théophrastus Bombastus de Hohenheim (Paracelse étant un pseudonyme qu'il se donna pour bien montrer qu'il était supérieur à Celse, médecin romain du siècle d'Auguste) il naquit à Einsiedeln, près de Zurich, en 1493. On l'a parfois surnommé le médecin maudit. En ce début de Renaissance, il apprend avec l'abbé Trithème ce que sont la Kabbale, l'hermétisme, l'Alchimie. Puis il voyage à travers l'Europe, devient médecin, se documente dans les centres intellectuels comme Montpellier, Paris, Lisbonne, s'imprégnant de toutes les doctrines secrétes, depuis le catharisme jusqu'aux écoles Juives d'Espagne, des oeuvres des Arabes, de Raymond Lulle. Il devient aussi expert en astrologie qu'en alchimie et en médecine. Toutes ses connaissances, il les mettait au service de son apostolat, de l'art de guérir. Son rôle de précurseur se manifeste par son action créatrice et novatrice dans la pharmacologie, la chimiothérapie ; il applique les premiers rudiments de l'antisepsie... |
Certains ont prétendu qu'il s'opposait à l'astrologie. En fait, il n'admettait pas (avec raison) une certaine astrologie trop fataliste. Mais son inspiration était de source néo-platonicienne : elle s'inscrivait dans la ligne de Plotin pour qui les astres n'étaient ni des causes premières, ni même des causes secondes, mais seulement des "signes", dans le sens de "signaux célestes". Certes le langage est obscur et parfois contradictoire, du moins en apparence. Pour le comprendre, il faut avoir à l'esprit le rapport macrocosme-microcosme., autrement dit le rapport Planète - Homme et entrevoir celui - ci non dans un rapport influentiel, mais d'analogie , de synchronicité comme le démontrera C.G. Jung. "La sagesse qui nous est donnée par Dieu, domine le ciel et ses astres." Citons encore: " Le ciel extérieur ne fait que démontrer et indiquer le ciel interne." Dans son numéro du 1er semestre 1979, la revue " L'Astrologue", dirigée par André Barbault, contient un article de Lucien Braun, professeur de philosophie à l'université de Strasbourg, consacré à Paracelse astrologue. L. Braun insiste sur le fait que la nature pour Paracelse n'est ni sans âme ni sans art : étant au contraire puissance toujours active, toujours surprenante, elle n'est jamais pure matière pur objet. La tâche de l'astrologue est de rester à l'écoute de la puissance sidérale, en s'efforçant de formuler l'invisible. L'art de l'astrologue n'est pas une quelconque technique, mais un art qui suppose la patience et la surprise. Sa nature passionnée lui valut de nombreuses
inimitiés, surtout lorsque pendant la révolte des paysans,
il prit parti pour les mineurs de sa province, ce qui lui valut d'étre
expulsé. Précurseur sur le plan social, il le fut car
il sut le premier à se préoccuper de ce que l'on appelle
les maladies professionnelles, fréquentes chez les mineurs. 11
s'attaqua aussi aux pontifes de l'enseignement officiel et ne put obtenir
lui-méme de poste officiel. II mourut à Salzbourg en 1541.
Quelques citations permettront de comprendre ce que recherchait cet
homme hors du commun : " II nous est impossible de changer
le cours des astres, mais nous avons le pouvoir de leur résisier
comme une muraille résiste au canon." |
Nostradamus Selon son disciple
J.A. de Chavigny, Michel de Nostre Dame naquit à Saint Rémy
de Provence, le jeudi 14 Décembre 1503 (Calendrier Julien) vers
midi. La famille de Michel de Nostre - Dame était d'origine juive
et s'était convertie avant la fin du XVème siècle,
mais sa généalogie est assez incertaine. On voit toujours
à Saint Rémy la modeste maison où naquit Nostradamus. A dix sept ans, il est diplômé
de l'université d'Avignon. Plus tard à vingt six ans, il
entre à l'université de Montpellier, après avoir,
l'année précédente, participé à la
lutte contre la peste à Bordeaux. |
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Devenu docteur en médecine à trente ans, il prend alors le nom de Nostradamus. Acceuilli à Agen par Scaliger, il se marie mais voit mourir sa femme et ses deux enfants lors d'une épidémie. Fuyant Agen, où Scaliger lui rendait la vie impossible, Nostradamus mène pendant douze ans une vie aventureuse ; on suppose qu'il rencontre en Allemagne des maîtres comme Aggrippa ou Paracelse. A Savone, en Italie, il s'agenouille en pleine rue devant un jeune
moine en disant : "Je dois m'incliner devant Sa Sainteté
". Ce jeune moine devint le pape Sixte Quint. " Le lyon jeune Ie vieux surmontera En termes différents, les deux devins s'accordèrent
sur le danger qui menaçait le roi. Subjuguée, Catherine
présenta ses quaire garçons à Nostradamus, qui
prédit que tous régneraient, En fait, trois seulement
devinrent rois, deux moururent prématurément, le troisième,
Henri III, fut assassiné. Ces consultations royales, trés
largement rémunérées, firent beaucoup pour la réputation
du devin qui fut accueilli triomphalement à son retour à
Salon. |
Morin de Villefranche Morin de Villefranche
Jean-Baptiste Morin est la figure la plus importante qui a donné
son empreinte à l'astrologie traditionnelle : il l'a codifiée
de telle sorte qu'elle est restée la base de l'interprétation
jusqu'au milieu du XXe siècle. II naquit à Villefranche-en-Beaujolais
le 23 février 1583 à 8 h 34 du matin, selon l'analyse qu'il
fait de son propre thème dans son oeuvre magistrale "L'Astrologia
Gallica". II gagne la confiance de Richelieu,
à qui il donne parfois des conseils basés sur l'astrologie.
Mais, déçu de ne pas avoir obtenu de récompense pour
sa méthode de calcul des longitudes à l'usage des navigateurs,
Morin, qui est très susceptible, se fàche avec le cardinal.
Un peu plus tard, à la demande de la reine Anne d'Autriche, Morin
est chargé de dresser le thème du futur Louis XIV. Le 5
septembre 1638, Morin observe le ciel du haut de la terrasse du château
royal de Saint-Germain-en-Laye : dès que le petit prince vient
au monde, une série de gentilshommes et de valets placés
entre la chambre de la reine et la terrasse, se transmet vivement la phrase
: " Le roi est né, le roi est né... jusqu'à
ce qu'elle parvienne aux oreilles de l'astrologue. II était alors
11 h 11 du matin ! Et le thème fut dressé avec précision. Son oeuvre astrologique, rédigée
en latin sous le titre d'Astrologia Gallica, fut publiée alors
qu'il avait 66 ans. L'essentiel en a été publié en
français moderne par Selva (La théorie des déterminations
selon Morin, Paris 1902) et par J. Hiéroz (L' Astrologie selon
Morin, Paris, 1962). |
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