Présentation


Celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir.

 Bob Dylan.

 

 


     17 Fevrier 1958 TU : 21 H 30mn  Lat : 45° 26'  Long : 0 H 17mn 34s

 

Il faut beaucoup pour rire, un train suffit pour pleurer chantait Bob Dylan   . Je n'ai jamais oublié cette chanson que j'ai entendu la première fois pendant l'année de mes 16 ans. C'est aussi au cours de cette même année que je découvris un ouvrage de Srî Aurobindo au " hasard " de mes flâneries, dans les rayons d'une librairie. Le grand saint du Bengale m'apportait alors des réponses sur le sens du Divin et à toutes ces questions que je me posais depuis toujours.. Né sous le signe du Verseau avec une forte dominante d'Uranus, esprit rebelle et interrogatif face à l'existence , je ne pouvais me satisfaire de cette image de Dieu que mon éducation m'avait donné. Grâce à l' Orient et à sa sagesse la vie m'apparut alors telle que je l'avais toujours pressentie; remplie de sens sans toutefois pouvoir le formuler . Désirant garder mon indépendance de pensée, je n'ai cependant jamais eu ni guide ni maître spirituels. Peut-être parce que je les accepte tous même si je pense que nous devons chacun être notre propre maître. De mon éducation, je n'ai rien retenu, hormis le fait de dire " Bonjour Monsieur " quand c'est un monsieur et " Bonjour Madame " quand c'est une dame. Tout ce que je sais, tout ce que j'ai appris c'est à des artistes, à des poètes, à des musiciens que je le dois.

Mais j'entends encore ce fameux blues de Bob Dylan qui me sifflait dans les oreilles comme une locomotive dans l'urgence des départs. On était au milieu des années 70. Des voyages ,des départs, il y en eu beaucoup, avec les poèmes de Rimbaud et les romans de Kerouac dans les poches. Allen Ginsberg, Henry Miller aussi. Il y eut aussi beaucoup de larmes et beaucoup de rires. Mais au bout du compte ce n'était jamais qu'un seul et même voyage, une seule et même route qui devait me conduire à toutes les réponses que je cherchais dans ma quête du sens qui est la seule loi de la route. Il y eut aussi ma découverte du Bouddhisme et d'Allan Watts, une des 2 plus grandes figures qui, avec C.G. Jung contribuèrent à créer un pont spirituel entre l'Orient et l' Occident en influençant considérablement toute une géneration comme celle du Flower Power des années 60'. Mais ma plus grande découverte fut celle de l'astrologie et de Dane Rudhyar. J'avais alors 20 ans. Je n'ai jamais oublié Gérald, ce québecois avec sa haute stature que je rencontrai à la fin des années 70 dans un endroit merveilleux de l'Ariège et qui me parlait d'Astrologie avec tellement de subtilité et d'intelligence en éveillant mon intuition ainsi que ma curiosité et mon intérêt pour cette Connaissance. C'est encore avec un astrologue québecois, Jacques Lapierre auteur de quelques ouvrages sur le sujet ,que j'ai étudié l'astrologie par la suite pendant plusieurs années.

Aujourd'hui je ne voyage plus mais je n'ai cependant jamais cessé d'explorer mes Ganges et mes Himalayas intérieurs avec l' astrologie qui m'accompagne depuis tant d'années  et c'est toujours une réelle satisfaction pour moi que de montrer ces mêmes contrées à autrui en lui révélant ses cieux intérieurs. Il n' y a nul autre endroit où nous devons nous rendre que celui ci, là où nous attend personne d'autre que nous-même, là où il n' y a ni rires ni larmes...